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Affichage des articles du septembre, 2018

Conte: Gi, Da et Do

                                 Un conte en langue maternelle et sa traduction en français Dans la langue haoussa, il y a toujours une phrase d’entrée, spécifique pour conter. Le conteur, pour conter dit en ces termes : «  Gatanan,Gatananku  ! » qui veut dire « Conte ! La voici pour vous ! » et le public de répondre «  tage ta dawo  » qui signifie « Qu’il aille et revienne ». De ce fait, le conteur peut commencer à conter et à la fin, il doit terminer par ce mot : «  Kurunkus  ». Ga ta na ! Ga ta nanku !     Sau ɗ aya a lokaci akwai maza uku da suke zaune a kauye. Sunansu ne Gi da Da da Do. Aikinsu shine kiyaye gidan sarki. Don haka, har yanzu akwai wani mutum a wannan kauye mai suna Gidado.     Sarki yana da kaji da yawa a cikin yadi. Kuma wa ɗ annan mutum uku suka tafi kowace rana don farautar fara. Don haka, lokacin da suka dawo, sai suka bar yaturu a cikin gidan don su ci. Kuma wa ɗ annan maza uku sun sami kaji uku don shirya da ci.     Kowace rana, yana gaban Gi

Littérature de jeunesse: Premier volet

I-                   Premier volet  : Littérature de jeunesse                     Deux formulettes en langue maternelle et leurs traductions en français                                      Formulette 1 N’na ka fito ? Kasua. Me ka gani ? Masara. A nawaaunawa ? Dalabiyarfaransa. Traduction D’où viens-tu ? Du marché. Qu’as-tu vu ? Du maïs. A combien la mesure ? Vingt-cinq francs. b                Formulette 2 Mutun na da kayi Da idanu Da kunnuwa Anti, batsi da wiya Ya nada kafabiyu Babbantumbi Ya nada hannubiyu Da tafe gashi Da tafe gashi Traduction L’homme a une tête Et des yeux Et des oreilles Le nez, la bouche et le cou Il a deux pieds Un gros ventre Il a deux mains Avec les doigts que voici Avec les doigts que voici.                  Deux berceuses en langue maternelle et leurs traductions en français a)       Berceuse 1 Auta Yazamababbanmalami Shugabangari Haka Likita Haka Auta Yaiyay

Nawir de Koffi Boko

           LE RÔLE DE L’INTERTEXTUALITÉ DANS LE ROMAN " NAWIR "  « Toute littérature est un emprunt et on ne peut écrire que dans une langue qui a déjà porté d’autres œuvres, et l’on en demeure soi-même marqué », postulait Gérard Genette. Il n’y a donc pas de création ex nihilo. En effet, les textes littéraires se nourrissent d’œuvres antérieures. On appelle ‘’intertextualité’’, les relations que les œuvres entretiennent entre elles. L’intertexte est donc l’ensemble des allusions ou références implicites présentes dans un texte et renvoyant à un autre qui, lui est antérieur. C’est en un mot lorsqu’un auteur cite, parodie, transforme ou réécrit l’œuvre d’un autre auteur. L’intertextualité peut se manifester également sous forme de plagiat. On citera, à titre illustratif, le roman ‘’Le jeune officier’’, œuvre du philosophe français Michel Henri publié chez Gallimard en 1954 et repris par l’écrivain gabonais Georges Bouchard en 1999 sous le même titre. Et parlant de l